Quentin, 24 ans, est soudeur, un métier polyvalent qu’il adore.

Après avoir testé une formation en usineur, il retourne à ses premières amours : la soudure et les machines agricoles. “J’ai terminé mes études en juin 2007. J’ai pris une semaine de vacances et puis j’ai directement commencé à travailler chez Faymonville, à Bullange, où je soudais des châssis de camions ”. La distance entre son domicile et son boulot le décide à quitter après trois mois pour se rapprocher de chez lui. C’est donc à Baelen, chez Lumétal, qu’il poursuit sa carrière. Là, on faisait de tout : garde-corps, châssis de fenêtre, tuyauterie, ...

Une restructuration de l’entreprise force Quentin à quitter Lumétal “J’ai chômé pendant une semaine, durant laquelle je suis allé me présenter chez Joskin. Ils m’ont directement engagé.” Quentin est ravi de son travail : “Même si je n’ai pas appris à assembler des véhicules à l’école, ici, je m’en sors très bien. On fabrique des véhicules agricoles. Ce que je préfère ? La lecture de plans. C’est primordial.”

De son passage sur les bancs et dans les ateliers de l’école, il garde un excellent souvenir. “Il faut prendre tout le savoir qu’on peut à l’école, car en entreprise, c’est un autre monde. Il faut se débrouiller seul, même si on peut toujours compter sur les collègues.”
Avec malice, il se souvient de son premier mois en entreprise ; il a dû s’adapter à un rythme très différent. “On change de vie. Il faut se lever tôt et prévoir son travail pour la journée. Penser aussi au lendemain si on a rencontré des problèmes avec une pièce.”
Travailler n’est pas de tout repos, mais quel plaisir de voir les véhicules qu’il a assemblés rouler dans les prairies de Moresnet …

(D’après Y. F., La Meuse)