Un graduat pour renforcer sa formation
Comme le dit Evangelos, son métier est très varié et très technique. Il est électromécanicien de maintenance , mais aussi électricien automaticien.
“A 15-16 ans, on n’est pas toujours assez mature pour choisir sa voie. C’est important d’avoir des professeurs qui conseillent bien. J’ai eu cette chance, je la souhaite à tous.”
Une fois sa vocation trouvée (l’automation), le parcours scolaire d’Evangelos s’est fait sans accro. Pour avoir plus de chance de décrocher un boulot intéressant, il a choisi de faire un graduat en électromécanique après sa 7ème professionnelle.
“Je savais que c’était un métier en pénurie”, dit-il. Effectivement, à peine sorti du graduat, Evangelos est engagé dans l’entreprise où il a effectué son stage.
“Tous ceux qui sont sortis de l’école ont trouvé un job”, nous assure son ancien professeur de mécanique à Don Bosco. Et pourtant, on n’a pas beaucoup d’élèves”.
C’est pareil pour le métier de frigoriste, également en pénurie. Le patron d’Evangelos le confirme : “Il n’y a pas beaucoup d’écoles qui proposent cette formation et, dans ces écoles, peu d’élèves s’inscrivent dans cette option. Pourtant, vous voyez, ici, on a du boulot pour eux.”.
(D’après Y. F., La Meuse)